C’est un sentiment assez complexe à décrire. Au départ, on se lance car on a faim. On a les crocs. On veut réussir.
Il y a plein de raisons à cela.
Déjà pour soi, pour voir ce dont on est capable. On le fait aussi pour les autres. Pour montrer à ses proches ce que l’on vaut et/ou pour rendre sa famille fière.
On bosse, on bosse et on bosse comme un dingue pour y arriver.
On se prend des baffes. On passe par des galères sans nom.
Et un jour. On voit la lumière.
On trouve une solution. Et ça fonctionne.
Ce n’est pas forcément exceptionnel mais on a réussi à construire quelque chose qui tourne bien.
Malgré tout, cela ne va pas…
Mais pourquoi ? C’est idiot après tout.
On s’est battu pendant des mois voire des années pour y arriver et quand ça marche enfin… pchitt… plus rien.
Exactement comme si on gravissait une montagne pour se rendre compte qu’elle en cachait une autre, encore plus grande derrière.
Enfin ça, on ne pouvait pas le savoir. Il fallait monter sur la première pour découvrir la seconde.
Google Maps aurait pu nous avertir bordel !
Et qui nous dit que cette seconde montagne est la bonne ? Ça se trouve, il y en a une troisième encore plus grande cachée derrière…
Pour le découvrir, il va falloir se rendre au sommet (même si on a déjà que ce sera le cas).
Malgré tout, être arrivé en haut de cette première montagne fut un sacré défi. Pas grand monde n’est prêt à en faire autant.
On s’est tellement donné pour en arriver là qu’il serait dommage de ne pas continuer.
On est à la fois heureux et déçu.
Quand faut-il s’arrêter et se satisfaire de ses résultats ?
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